Sujet: Chaque jour cette pensée m' obsède feat Guewen Mar 28 Juin - 13:20
Guewen & ShawnChaque jour cette pensée m' obsède
Je suis devant sa porte. Je n'en reviens pas d'être là. Pourquoi j'ai organisé cette fichue soirée et surtout pourquoi ai-je eu l'idée de l'invité elle. Ça fait quelques jours que je l'évite afin d'oublier ce qu'elle me fait ressentir. Mon envie de la dominer avait été plus forte que ma raison et cette stupide partie de moi, qui régit mes pensées les plus intimes, avaient eu le déçu. Je deviens fou, c'est surement la seule raison valable que j'ai envie de croire, oui, c'est ça. Je suis bon à faire enfermer. Elle m'a ensorcelé d'une façon inédite pour moi et ça m'agace. Pourtant qu'a-t-elle de plus qu'Isobel. Si ce n'est, un corps parfait et un caractère bien trempé. Oui contrairement à ma fiancée, qui est malheureusement bien fade, je dois avouer que ce petit côté piquant, dans sa façon de prononcer les mots, surtout quand elle est avec moi, me plaît beaucoup. Est-ce le souvenir de son corps si parfait, sur lequel j'ai laissé mes traces qui m'obsèdent tant. Je ne sais pas, mais ce jeu du chat et la souris ont assez duré.
C'est dans l'idée de me la faire une bonne fois pour toutes pour enfin passer à autre chose, que je lui ai envoyée un mail dans l'après-midi, pour l'inviter à m'accompagner pour un dîner durant lequel je dois rencontrer des coéquipiers. Oui parce que, voir son visage alors que j'embrasse ma future femme, on a connu mieux comme moment intime. Me réveiller en sursaut, en rêvant de mes mains sur son corps, a assez duré, si j'assouvis cette envie, je serai libérée, n'est-ce pas. Bien sûr que oui. Ma future femme, qui ne dit jamais rien, m'encourage à l'inviter justement au dîner, en me disant que ça ne peut qu'améliorer nos échanges. Si elle savait ce que j'ai en tête, elle ne me dirait pas ce genre de propos, mais comment peut-elle deviner. À moins que ce soit le cas, mais qu'elle m'encourage à le faire pour que je sois plus tranquille. Nan, les femmes ne font pas ça. Comment le serai-je, je n'ai jamais connu de relations durables de plus de 48 heures. La seule femme avec qui j'ai vécu le plus longtemps une histoire, c'est Isobel et c'est un mariage arrangé. On a connu mieux pour une première fois. Enfin première fois, non ce n'est pas ma première femme... Vous avez compris Nan ?
Pourquoi je suis si nerveux. Ça devrait bien se passer non. Je rentre, l'emmène manger, la raccompagne, fait mon affaire et voilà. C'est simple. Non, je ne peux pas. Je décide en tapant à la porte que c'est impossible. Elle finira bien par me sortir de la tête. Quand elle ouvre la porte après il me semble une éternité d'attente, je reste, bouche bée devant sa tenue. Bordel, elle est magnifique. Je déglutis, mon regard est plus sombre et laisse sans doute voir le désir que me procure la vision de cette blonde qui n'est autre que ma collègue et surtout la femme que j'ai torturée pendant de nombreux mois. Je réajuste ma cravate, en fait pour qu'elle soit mal positionnée et m'éclaircît la voix.
Tu es ... Superbe... Peut-être un peu trop décolleté pour un repas d'affaires...
Je ne peux pas m'en empêcher. Quand je repense à notre dernière rencontre, où elle n'a pas cillé une fois quand je l'ai provoquée en remettant sur le tapis les tortures que je lui avais fait subir. La menaçant avec une lame de lui montrer ma méthode de travail, elle avait retiré son haut, s'était approché de moi et avait appuyé sa poitrine contre la lame. Le regarde lourd de sens, elle n'avait pas peur. Non, elle ne me craignait plus. Ses lèvres avaient été proches des miennes, plus proches que jamais. Il m'aurait juste fallu avancer la tête d'un millimètre pour les touchers. Déposant un baiser le coin de ma bouche, elle s'est reculée. Me demandant de contempler mon œuvre. Ce que j'ai fait. Aucun plaisir ne m'avait gagné alors en voyant toutes les traces de fouets et les longues entailles qui avaient laissé de larges cicatrices sur son dos. Et c'est à moi qu'elle devait tout ça. Laissant tomber la lame sur la table alors qu'elle m'invitait à voir de plus prés. J'avais tourné les talons en soufflant juste un "je n'ai pas envie de jouer" et avais claqué la porte. Jamais je n'avais été aussi lâche. Jamais je n'avais pu voir le corps d'une de mes victimes aussi précisément. Je ne m'y étais pas intéressé surtout, préférant à chaque fois passer à autre chose. Pourquoi cette fois cela me toucher-t-il autant. Je secoue la tête en y repensant. La voir là devant moi en me remémorant ses formes généreuses, me redonne envie de la posséder. Cette fois, je porte la main sur le nœud coulissant de ma cravate et le fais descendre... Elle ne va pas pouvoir, me laisser, sortir ainsi.+
Messages : 10 Métier : Directeur du Centre D'alchimistes de Marblehead Situation : Fiancé à Isobel Winkler
Sujet: Re: Chaque jour cette pensée m' obsède feat Guewen Dim 24 Juil - 21:02
Guewen & ShawnChaque jour cette pensée m' obsède
En ce moment, Guéwen marchait sur le chemin des souvenirs. Elle n'avait pas cherché à se trouver submerger par tout ce flot de mauvais et bon moment, mais de revoir son tortionnaire et surtout son frère dans les mêmes moments ne pouvait que l'y mener. Gardant la tête haute, elle ne montrait pas à tel point cela pouvait la tourmenter, étant à présent assez forte pour maîtriser ses sentiments, pour même dire les oublier. C'était le seul moyen qui lui avait permis de survivre au reconditionnement des alchimistes. Pendant cinq mois et demi, elle avait lutté coûte que coûte, n'oubliant pas les idéaux qui animaient son coeur et surtout son amour pour ses proches, mais Shawn arriva à pénétrer dans sa tête et tout devint que souffrance, il n'y avait plus rien pour la rassurer pour la rendre heureuse. Guéwen s'était senti abandonnée et si seule. Au bout de six mois, en revoir les idéaux, en revoir la bonté d'âme, pour survivre, elle avait dû apprendre à ne plus rien ressentir et était devenu une sorte de robot, un bon petit soldat pour les alchimistes du centre. Jamais, elle n'avait revu son groupe de rebelles, mais au fond jamais elle ne les avait trahis non plus, peut-être était-ce la preuve qu'au fond l'ancienne Guéwen sommeillait toujours et n'attendait qu'un signe pour se réveiller. Mais ce n'était pas encore le cas à présent.
Se trouvant être la deuxième personne la plus importante du centre depuis quelques semaines, elle avait eu beaucoup de mal à se faire à l'idée de bosser pour son ancien tortionnaire, mais très vite, elle avait compris que pour ne plus avoir peur de lui, elle n'avait qu'à prendre le dessus, niveau caractère et cela lui avait plutôt bien réussi pour le moment. Bon, ils n'étaient que très rarement d'accord, se prenant souvent le bec, mais d'une certaine façon, ils étaient excellents ensembles pour gérer le centre. Preuve que même des ennemies peuvent faire des merveilles s'ils savent mettre leur orgueil de coter. Bon, il fallait aussi avouer qu'elle avait aussi trouvé son point faible, remarquant qu'il n'était peut-être pas si indifférent à ses propos et sa façon d'agir, mais pour elle, ce n'était qu'un jeu, oui un jeu de pouvoir et pour l'instant, le score était à égalité, n'arrêtant de se passer la balle, niveau confrontation.
D'ailleurs, assise derrière son bureau, elle venait de recevoir un e-mail de sa part, lui signalant qu'il viendrait la chercher ce soir pour un rendez-vous d'affaire, précisant même que la tenue de soirée était indispensable. Guéwen se doutait que ce fût pour la présenter aux grandes familles d'alchimiste du coin, et se demandait même si elle allait rencontrer la future madame Stark, mais cela serait bizarre s'il venait la chercher chez elle. Serait-elle sa partenaire de la soirée ? Cela était étrange, mais elle décida de ne pas trop s'épancher sur la question, préférant aller chez elle, pour trouver une tenue convenable.
Guéwen mit plus d'une heure à se préparer, choisissant une robe qui mettait bien en valeur chaque partie de son corps. Elle cherchait toujours à torturer Shawn, le regard qui lui portait quand elle avait enlevé son haut dans la cellule, ne la quittait pas. Il la désirait et elle aimait avoir se pouvoir sur lui. Qui a dit que les femmes n'étaient pas dangereuses ? Entendant toquer à la porte, elle alla ouvrir avec un petit sourire ravageur. Tout comme, elle le pensait, il avait de nouveau son regard, elle avait réussi avec brio. Le voyant bouger sa cravate, pourtant bien installée, il annonça :
Tu es ... Superbe... Peut-être un peu trop décolleté pour un repas d'affaires...
Personne ne s'était jamais plaint de pouvoir admirer sa poitrine et il fallait le dire qu'elle avait une certaine habitude des rendez-vous d'affaire, même si cela était pour une agence de pub et non des histoires d'Alchimie. Ne le quittant pas du regard, cherchant ce qu'il avait en tête, sa main se posa sur son noeud coulissant et le fit descendre.
Je crois que ma cravate a besoin de tes talents ... Si tu veux bien ?!
L'histoire de la cravate remontait de leurs retrouvailles dans le bureau de son ancien tortionnaire, Guéwen lui avait remis sa cravate en place, comme le lendemain avant la réunion. Elle ne supportait pas de voir cette faute de goût. Quitte à mettre une cravate, il fallait qu'elle colle à la perfection. Shawn venait de trouver une de ces failles et surtout qu'il la mettait au défi. Le toisant du regard, elle se détourna en disant :
- Tu es assez grand pour te débrouiller tout seul, je vais chercher ma sacoche.
Attrapant sa sacoche de la même couleur que sa robe, elle remarqua que Shawn n'avait toujours pas remis sa cravate. À trop jouer avec le feu, le risque était de se brûler, mais Guéwen ne put résister plus longtemps. Se dirigeant vers lui, elle attrapa la cravate pour la replacer puis levant le regard, elle annonça :
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