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Ton désir est une flemme et un jour, elle finira par s'éteindre Δ James/Ariane
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 :: DOWNTOWN :: Les quartiers pauvres :: Bar "Chez Murrey"
MessageSujet: Ton désir est une flemme et un jour, elle finira par s'éteindre Δ James/Ariane Ton désir est une flemme et un jour, elle finira par s'éteindre Δ James/Ariane EmptyJeu 23 Juin - 20:20



I don't need someone like you



La pluie prit l'entière possession de la ville sinistre qui est Marblehead. Quelques habitants bien téméraires se précipitent sous les porches des magasins fermés pendant que d'autres, protéger de son contact, l'observent d'un œil bienveillant. Et puis il y a cette femme, celle qui déambule sur les trottoirs, protégée par un parapluie noir. Les passants ne peuvent voir son visage, mais étudient avec attention le vieil homme qui la suit de près. En les apercevant, certains penseront à une scène de cinéma, un homme emmitouflé dans son costume trois pièces et une femme qui se distingue avec ses hauts talons rouges. Cette scène ressemblait étrangement à un vieux polar des années quatre-vingt dont les deux protagonistes doivent résoudre des enquêtes criminelles. Dans la rue devenue déserte, les passants protégés de la pluie ne voient qu'eux. Les deux seuls habitants qui marchent en ligne droite, tous les deux la tête bien droite, visant qu'un seul objectif. Ils peuvent parfois discerner le regard de l'homme, il observe la pluie qui ruisselle sur les toits de la ville et plus tard, dans un élan galant, il relèvera quelque peu la robe de cette dame mystérieuse. Si lui semble inquiet de voir cette robe traîner sur le sol humide, elle, elle semble s'en moquer, elle présente même un sourire satisfait aux lèvres. Cette femme à la beauté immortelle remerciera l'inconnu qui lui tint la porte et adressera un sourire malicieux à l'homme qui est à l'évidence son majordome. La réalité dépasse cette scène de film imaginaire. Loin d'être une investigatrice, elle était davantage les meurtriers qu'on arrête et son fidèle ami la personne qui l'aide à camoufler les cadavres. Tous les deux se trouvèrent dans un bar bruyant, ce n'était pas la première fois qu'ils venaient ici, elle aimait se retrouver dans ce chaos musical.

Ariane laissa tomber son parapluie dans l'entrée du bar et tout en observant un à un les habitués, elle dirigea vers le fond de la salle. D'un sourire enjôleur, elle força des hommes à lui laisser la table. À cet endroit stratégique, ses yeux peuvent parcourir toute la pièce et ainsi, maintenir un semblant de contrôle. Pendant que sa maîtresse exerçait son art de persuasion, lui commanda les boissons. Deux vieux scotchs Irlandais qu'il aimait tout particulièrement. En arrivant, il déposa les deux verres au centre de la table et sortit deux livres de sa vieille sacoche et comme tout naturellement, dans un silence presque étrange, ils se mirent tous les deux à lire. L'immortelle lut une ligne et releva son nez pour observer son majordome. Si elle lisait un livre, il était obligatoire que lui aussi lise ce même livre, une règle d'or qui lui tenait à cœur. Grâce à elle, il fut plus instruit et de cette manière, il est le seul humain qui est permis de la contredire. Lire le même livre signifie qu'une seule chose, pouvoir confronter leurs idées, leurs points de vue, leurs théories. C'est un jeu, entre lui et elle. Bien sûr, lui n'avait point le choix, il devait obéir aux charmes de l'immortelle. Son esprit était embrumé par une seule conviction, une seule envie qui hante son esprit nuit et jour, satisfaire le moindre désir de sa maîtresse. Il était à elle et d'une certaine manière, elle était à lui. Il n'était qu'humain, un être insignifiant dans la vie d'une immortelle, mais même si son libre-arbitre lui a été enlevé, elle lui était redevable. Un jour, dans un futur proche, elle allait lui rendre son esprit et le laissera partir. Quarante ans de loyaux services, parfois, elle en oubliait à quoi elle devait cette loyauté et cela la rendait triste.

Son majordome releva à son tour la tête et sourit à sa maîtresse, un sourire si rassurant, comme-ci qu'il savait. Puis, il tourna sa page. Tous les deux ne lisaient pas au même rythme, il avait la fâcheuse tendance à les finir avant elle, comme celui de la nuit dernière. Ariane mima un soupir en plongeant son regard sur la fenêtre. Ce fut à son tour d'observer la pluie qui tombait, si rugissante, si froide et pourtant si pure. Nettoyant sur son passage les traces des hommes qui après la pluie tombé, s'affectionneront à la tâche et détruira le merveilleux travail de l'eau. Qui est à entendre ici, un nouveau départ. C'est ce qui se produisit avec l'arche de Noé, l'humanité fut détruite, mais lavée de tout pêchés, elle put renaître en compagnie de la faune et la flore. Une seconde chance, dommage qu'Anne Boleyn n'eut pas cette opportunité. L'enfant de France voulut en apprendre davantage sur cette famille, c'est pour cela, que depuis quelque temps, tous les deux lisaient des livres centrés sur Henri VIII. Un homme qui eut la chance de ne pas la rencontrer.

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Ariane de Barnsdale
Ariane de Barnsdale
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MessageSujet: Re: Ton désir est une flemme et un jour, elle finira par s'éteindre Δ James/Ariane Ton désir est une flemme et un jour, elle finira par s'éteindre Δ James/Ariane EmptyLun 18 Juil - 18:25



I don't need someone like you



La pluie se déverse sur la ville de marblehead. Je suis caché dans une ruelle, à la recherche d'une pauvre âme avec qui passait la nuit. Je ne cherche pas une personne avec qui passait la vie, la mienne sera éternelle. Mais simplement une belle proie à qui je prendrais tout avant de la vider de son sang. Si l'envie m'en dit, elle sera mienne pendant une quinzaine de jours, après toutes les jeunes femmes de qualité sont rares ces temps-ci. Il fut un temps, où les jeunes femmes savaient se tenir et hurler au loup dès qu'elle sentait qu'un vilain garçon les approche. Maintenant, c'était devenue aisé d'obtenir une fille, limite, c'était moi à qui elle faisait peur, tant elles étaient entreprenantes. Pour certaine, il suffisait juste que je montre mon visage pour qu'elle m'offre leur couche et leur innocence. Encore qu’innocence pour certaine n'est pas le mot le plus approprié. Alors voilà, j'étais là, à la recherche de la jeune femme qui montrerait un peu de résistance, assez pour que je puisse me servir de ma force, pour qu'elle obtempère. Le son d'un craquement d'os se répercute dans le fond de mes pensées et un large sourire se dessine sur mes lèvres. Oui, c'est ça qu'il me faut maintenant. Un massacre, une supplication. Une femme aux cheveux roux, me demande si j'ai du feu, elle aurait pu faire l'affaire si elle n'avait pas eu cet anneau à bétails dans le nez, et un vêtement qui aurait pu être inexistant tant il était transparent. Elle a bien tenté d'insister quand je lui ai répondu non à sa question d'un simple signe de tête, mais ma main refermé sur son poignet qui tenter de me toucher, lui a fait se raviser.

- Spéce de taré .. A-t-elle hurlé en levant le majeur de sa main droite vers moi

Je n'ai pas pris la peine de répondre, parce qu'une femme venait d'attirer mon attention de l'autre côté de la rue. Elle n'avait rien à voir avec les autres personnes qui marchaient dans la même rue. Elle dégageait autre chose, cette chose qui m'attirait tant. Elle semblait à la fois fragile et forte, discrète mais puissante. La scène semblée se passait au ralenti devant mes yeux. Je ne peux voir son visage, mais je sais que c'est une personne avec un certain standing qui se tient en dessous du parapluie noir que tient l'homme qui la suit comme son ombre sans jamais faillir à sa tâche. Je ne sais pas encore qui se cache le dessous, que déjà, elle m’obsède. Mon envie d'en savoir plus est plus forte que tout. Je la suis du regard et la vois pénétrer à l’intérieur de chez Murray, un bar plutôt bien tenu vu le quartier dans lequel il se trouvait. J'hésitais un instant avant de la suivre. Regardant a travers la vitre ce qu'elle faisait. Quand son visage ne fut plus dissimulé par le parapluie, mon sourire se crispa. Elle était… Si merveilleusement belle. Je fronçais les sourcils, j'avais l'impression de déjà-vu, mais non. Elle ressembler légèrement à l'ancien amour de ma vie, celle qui m'avait été ôtée de manière injuste. Celle pour qui j'avais décidé de ne plus jamais faire d'une de mes conquêtes, une strigoï. J'avais juré de ne plus jamais me lier de cette manière. Mais jamais, quand on est immortel, peut paraitre long...

J'attrapais la cigarette d'un junkie qui passait par là et en tirer une grande bouffée que j'avalais entièrement avant de jeter le mégot dans la flaque d'eau qui s'était déjà formé sur le trottoir. En quelques secondes, je suis de l'autre côté de la rue et ouvre la porte du bar dans lequel je pénètre en secouant les épaules pour faire tomber les quelques gouttes d'eau qui se sont installées. Je ne sais pas encore, si je dois l'aborder. Le fait qu'elle soit accompagnée, bien que généralement ne m'avait jamais empêché d'agir, cette fois ne m'aider pas à prendre une décision rapide. Il fallut que je passe prés de leur table, et voir le sujet dont traiter le livre qu'ils étaient en train de lire pour y voir là un signe. Le signe qu'elle n'avait pas été mise sur ma route par hasard.

- Si vous voulez mon avis, tout ce qu'on raconte dans les livres ne vaut pas le récit d'une personne qui, aurait été, de prés ou de loin, lier à cet homme.

Soit elle me prendrait pour un fou, soit pour un menteur, l'un dans l'autre, j'avais deviné sa nature à peine avait-elle franchi le trottoir d'en face, bien avant que je ne puisse voir ses yeux. C'est sans doute pour cela qu'elle avait attiré mon attention. Elle était comme moi. Sans demander l'autorisation, je pris place sur la chaise en face de la sienne et attraper son ouvrage, et fis défiler les pages devant moi en regardant vite fait les quelques lignes que je pouvais distinguer grâce à ma nature et le reposais devant moi.

- C'est bien ce que je disais, un tas de connerie, une perte de temps... Vous me semblez bien trop intelligente pour  laisser un livre vous faire croire que cet homme vaut la peine de s'attarder sur lui ?!

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James Oakes
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MessageSujet: Re: Ton désir est une flemme et un jour, elle finira par s'éteindre Δ James/Ariane Ton désir est une flemme et un jour, elle finira par s'éteindre Δ James/Ariane EmptyMer 27 Juil - 0:38



I don't need someone like you



Les clients, assis confortablement sur leurs sièges, assistaient à une scène qui était peu commune, mais qui pourtant était comme un déjà-vu. Certains sirotaient leurs alcools en tous genres et souriaient ouvertement devant le spectacle qui se déroulait devant leurs yeux. D'autres ne pouvaient s'empêcher de rire sur le côté risible de la situation, beaucoup d'entre eux ne s'imaginaient même pas à quel point cela était dangereux. Ils se moquaient d'un couple, d'un homme au regard assombri par la fatigue et d'une femme au buste bien droit. Si elle ne levait pas les yeux vers eux, lui le faisait. Il n'était pas gêné par leurs rires, ni honteux de son action, mais il y avait quelques choses d'inquiétant dans son regard, comme-ci qu'une petite partie de lui, assez forte pour ne pas être sous l'emprise de sa maîtresse, savait. Si ses hommes continuaient à se moquer de sa dame, il ne pourrait pas les protéger. C'est pour cela qu'il avait lever les yeux vers sa maîtresse et qu'il lui avait sourit, comme pour attirer l'attention de l’immortelle sur lui et non sur les clients. Ce qu'il ignorait, c'est qu'elle ne prêtait même pas attention à ses hommes au rire peu subtil, elle était davantage concentrée sur sa tristesse prochaine. Elle fixait l'homme qui avait passé trente années près d'elle et qu'un jour, il ne sera plus là pour la soutenir, ni pour la protéger. Tout son attention était pour lui et non pour ces homo sapiens.

Ariane le quitta du regard pour s'attarder sur la vitrine du bar, elle fixait l'eau qui se déversait sur les routes. Elle s'extasiait devant un tel spectacle, une toute petite partie d'elle-même était heureuse de pouvoir encore voir ça. Puis, elle se remit à lire, lentement, captant chacun des mots écrits à l'encre noire. Elle pouvait profiter de sa nature et de par cette action, gagner contre son fidèle, mais où en était l’intérêt ? Son éducation lui interdisait de gagner avec un tel subterfuge. Sa vision était occupée par la lecture, ce qui poussait ses autres sens à être davantage à l’afflux. L’immortelle entendait tous les petits bruits inaudibles, mais elle fut attirée par celui de la porte du bar, elle laissa filtrer une odeur familière. Un de ces semblables venait d'entrer, pourtant, elle ne cilla pas. Elle se contentait de lire sa page. Elle pouvait le sentir s'approcher de leur table, mais une fois encore, elle l'ignorait. Jusqu'au moment où elle ne pouvait plus maintenir cette stratégie.

- Si vous voulez mon avis, tout ce qu'on raconte dans les livres ne vaut pas le récit d'une personne qui, aurait été, de près ou de loin, lier à cet homme.

Aussi digne qu'elle pouvait l'être dans un tel établissement, elle posa son regard sur l'homme qui lui faisait face. Un sourire aurait pu se dessiner sur son doux visage, mais elle n'était pas ce genre de femme. Son avis, elle ne voulait pas l'avoir. Elle était suffisamment grande pour chercher les informations qui lui fallait. Toutefois, même si elle n'appréciait pas sa façon de faire, elle était intrigué par sa phrase. Elle était curieuse de nature, mais ce n'était pas de la curiosité mal placée. C'est pourquoi elle ne dit aucun mot. Cet homme osa prendre un siège devant elle et lui prit les livres des mains, sans aucune force, elle le laissa glisser d'entre ses doigts. Il feuilleta l'ouvrage avant de reprendre la parole :

- C'est bien ce que je disais, un tas de connerie, une perte de temps... Vous me semblez bien trop intelligente pour  laisser un livre vous faire croire que cet homme vaut la peine de s'attarder sur lui ?!

L'enfant de France n'appréciait pas sa façon de faire. Son majordome, quant à lui, continuait à lire. De temps en temps il levait la tête, observant de très près l'homme qui osait défier sa maîtresse. De sa main gauche, elle fit glisser l'ouvrage sur la table, laissant apercevoir sa bague de mariage. Ce n'était pas attentionnel, cette bague faisait partie d'elle, le prolongement de son annulaire et à force de la voir présente, elle en oubliait sa présence. Elle lâcha son livre pour prendre son verre, son regard froid ne quittait pas le sien et c'est toujours n'en le fixant qu'elle trempa ses lèvres dans le liquide amer. Elle finit, quelques secondes plus tard, par reposer son bien.

- Fascinant. Elle marqua un temps de pose. Voilà le terme que j'utiliserais pour décrire l'homme qui a été un jour le roi à six femmes. Vos flatteries seraient peut-être acceptées par ces femmes-là, allez donc les rejoindre. Quittez ma table à présent.

Du bout de son nez, elle montra les deux femmes qui se retournaient sans cesse pour observer cet autre immortel. Ils ne les laissaient pas indifférente. Elle reprit une fois de plus son livre, l'ouvrant à la première page et recommença à lire. Elle agissait comme-ci qu'il allait lui obéir. Puis, sans quitter son ouvrage, elle articulait clairement, juste au cas où il ne comprenait pas ce qu'elle disait :

- Vous avez sûrement mieux à faire que de nous imposer votre compagnie monsieur, mais je dois vous l'accordez, vous ne manquez pas d'audace.

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Ariane de Barnsdale
Ariane de Barnsdale
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MessageSujet: Re: Ton désir est une flemme et un jour, elle finira par s'éteindre Δ James/Ariane Ton désir est une flemme et un jour, elle finira par s'éteindre Δ James/Ariane Empty
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