Personne ne peut changer le passé

La douleur lancinante, les lumières qui apparaissait tels des flashs, Harper se retrouvait dans un état de semi-conscience. Luttant contre la souffrance, luttant pour rester un pied dans la réalité, mais c'était un combat où elle ne serait pas gagnante. Rien n'aurait laissé songer dans le début de journée, que la dhampire se retrouve dans cet état, surement comme beaucoup chose qui se passait dans la vie. Elle avait rejoint chez partenaire dans sa voiture, deux cafés à la main et ils avaient commencé à papoter d'histoires sans queue ni tête. Il fallut qu'un simple appel, une seule mission semblable à une scène déjà vécue par la jeune femme pour que tout dérape. Il s'agissait d'un hold-up, une jeune femme était menacée, Harper décida de ne pas attendre les renforts, l'inspectrice fila voir le braqueur et là, elle se retrouva des années en arrière, le corps de son ancienne protégée au sol entourée par tout son sang. C'était après ce tragique évènement qu'Harper avait sombré dans la drogue et aujourd'hui, cela faisait cinq ans qu'elle était clean, tout cela grâce à son métier.

Posant son arme au sol, elle arriva à persuader l'homme de libérer son otage, mais sans savoir ce qui se passait, elle se sentit emporter en arrière, tout son corps tremblait et la douleur la fit gémir. Tout devint étrange autour d'elle, elle pouvait entendre des gens parler, mais ce n'était que des murmures, elle ne voyait plus que des halos de lumière et une seule question s'imposa à son esprit. Était-ce ce qu'avaient ressenti sa mère et son ancienne protégée quand elles avaient senti la mort venir ? Murmurant le nom de sa mère, elle sentit une main saisir la sienne, comme ci quelqu'un souhaitait lui faire sentir sa présence. Finalement, les secours arrivèrent, n'ayant pas d'hôpital à Marblehead, elle devait être conduite à celui de Salem. Son état s'aggravait au fur et à mesure des secondes, tombant dans les vapes puis revenant quelques secondes. Le bruit de la sirène sonnait comme une mélodieuse mélodie à ses oreilles, et comme pour les accompagner, elle se revoyait auprès de sa mère qui lui apprenait à nager dans l'océan. Puis une voix vint faire écho, allait-elle vraiment s'en sortir ? Harper avait échappé à la mort à deux reprises, en étant toujours la rescapée, cette fois-ci, elle était la blessée, son temps était peut-être venu, après tout.

Une fois aux urgences, elle fut vite prise en charge et emmenéetrès vite en salle d'opération. Totalement endormir, Harper se trouvait dans un endroit qui lui semblait inconnu au premier abord, puis enfin, elle reconnut la salle d'entraînement dans la maison de son enfance. C'était comme un vilain flash-back, elle était habillée de ses anciens vêtements d'enfant et pourtant avait son corps d'adulte. Tournant dans la pièce, elle essayait de se souvenir de ce qui allait se passer et très vite la réponse lui vint, des crisrésonnèrent dans la maison, sa mère hurlait contre son oncle. Descendant une marche après une autre, l'homme insulta sa mère de "catin rouge", le coeur d'Harper s'affola autant dans la réalité que dans son rêve. Puis vint le moment où elle tomba nez à nez avec Oliver qui était en train de tuer sa mère. À présent, elle avait sa tenue d'inspectrice et là, elle braqua son arme sur Oliver, lui demandant de lâcher sa mère, celui-ci refusa, le corps de sa mère tomba au sol, tandis qu'elle tira à plusieurs reprises sur Oliver, mais il vint l'attraper par-derrière et la mordre à l'épaule, un cri strident s'échappa dans sa bouche et ce fut le néant.

L'opération était finie, Harper était à présent dans sa chambre, elle était toujours sous l'effet de l'anesthésie. Une nouvelle scène s'imposait, elle était allongée au sol, il faisait froid, ses yeux s'ouvraient à peine, elle pouvait sentir un portail dans son dos et voir un homme s'éloigner, voir oliver s'éloigner d'elle. Ce fut à ce moment-là qu'elle commença à se réveiller. Il lui était difficile d'ouvrir les yeux, mais Harper était une battante et continua à essayer d'immerger. Finalement après quelques minutes, elle réalisa la présente d'un médecin auprès d'elle. Son visage ne lui était pas inconnu, mais elle était encore un peu trop dans le coltard pour reconnaitre les traits d'Eva une proche de son collègue. Finalement, se mélangeant entre présent et futur, elle vint lui demander :

- Oliver m'a conduite ici ?

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Personne ne peut changer le passé

Si quelqu’un demandait à Eva comment s’était passé sa journée, celle-ci aurait ri. Une journée aux urgences, ce n’était pas une journée de travail « ordinaire » pour un chirurgien puisque les cas se suivaient et ne se ressemblaient pas. C’était ce qui faisait de ce métier quelque chose de passionnant, ça et le challenge de sauver la vie que l’on avait entre les mains. Après avoir opéré une « banale » entaille de la cuisse d’un jardinier du dimanche, le Dr Cortez fut appelée pour s’occuper d’une policière qui avait été touchée à l’épaule. La jeune chirurgienne avait le plus grand respect pour les flics, étant donné que son propre père en était un, tout comme son « tonton » d’adoption, qui n’était autre que l’ancien coéquipier de son cher papa décédé. Aussi, quelque chose la poussa à se surpasser d’avantage pour sauver cette jeune femme. Bon, l’emplacement où la balle s’était logée ne mettait pas sa vie en danger, en revanche, il mettait en péril l’utilisation de son bras. Et sans pouvoir faire des mouvements corrects, elle ne pourrait sans doute plus exercer son métier, ou du moins de manière extrêmement limitée.

A son arrivée aux urgences, la jeune policière était déjà dans les vap’, Eva se présenta brièvement, la rassurant et précisant qu’ils s’occuperaient d’elle au mieux, mais la policière perdit connaissance rapidement. Il fallait dire qu’elle avait perdu pas mal de sang. L’intervention se passa au mieux, Eva comprima l’hémorragie, retira la balle, sutura avec application, faisant tout pour que les muscles soient préservés au maximum. Ce serait certainement très douloureux au réveil, aussi avait-elle prescrit de la morphine le temps de l’hospitalisation de l’agent Grayson. L’opération achevée, Harper fut conduite en salle de réveil tandis que le Dr Cortez se débarrassait de sa blouse et ses gants, allant remplir le dossier tandis qu’un interne surveillait le réveil de la policière qui, ensuite fut conduite à sa chambre.

Eva ne passa la voir qu’une petite heure après, le temps que la jeune femme se réveille tranquillement, sans trop être engourdie par le reste de l’anesthésie. Ce n’est qu’en entrant dans la chambre que la chirurgienne réalisa que ce nom, Harper Grayson, qu’il lui semblait avoir déjà entendu, n’était pas qu’une simple idée. Il s’agissait de la nouvelle coéquipière de Clint. Elle entra dans la chambre en silence, observant les constantes de sa patiente avant que celle-ci ne soit assez réveillée pour rompre le silence. Eva reposa le dossier et s’approcha d’elle en souriant.

-Bonjour. Je ne sais pas qui est Oliver. Ce sont les secours qui vous ont amenée ici. C’est moi qui me suis occupée de vous. L’intervention s’est très bien déroulée, nous avons retiré la balle, et votre épaule sera remise d’ici six à sept semaines. Il vous faudra un peu de rééducation, et seulement après ça, vous pourrez reprendre votre activité.

Elle lui parlait doucement, lui laissant le temps d’emmagasiner les informations. De toute façon, tout lui serait réexpliqué lorsqu’elle sortirait, ce qui n’était pas pour tout de suite. Il faudrait au moins trois jours d’hospitalisation pour s’assurer que les tissus cicatrisaient convenablement. Eva n’avait pas eu trop de précisions quant à ce qui avait poussé Harper à se retrouver aux urgences, et malgré tout, elle voulait des nouvelles de Clint.

-Clint était avec vous ? Si non, voulez-vous que je l’appelle ?

Dans ce genre de situation, c’était toujours bénéfique d’avoir une présence amicale avec soi. La pauvre Harper devait se sentir mal, et puis en général, quand les missions terminaient ainsi par des flics blessés, ces derniers voulaient connaître le dénouement de l’affaire, ce qui était bien normal. Eva avait commencé à sortir son téléphone portable au cas où sa patiente réclamait quelqu’un.

-Est-ce que vous voulez me parler de ce qui s’est passé ?

Parfois, les patients aimaient bien se confier à leur médecin, ça soulageait leurs nerfs et peut-être aussi leur conscience, en attendant l’arrivée de leurs proches.

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Personne ne peut changer le passé

Des souvenirs enfouis au plus profond de son être semblaient remonter à la surface. Harper n'avait jamais su qui l'avait conduite à Saint Brutus, mais une image s'imposa à son esprit tandis que l'anesthésie se dissipait de son corps. Oliver, son oncle, l'homme qui avait tué sa mère, c'était lui qu'elle voyait de dos, il s'éloignait d'elle, peut-être même la fuyait. Cela voulait-il dire qu'il avait choisi de la laisser vivre, mais pourquoi ? Entourée par un brouillard d'incompréhension, ses yeux s'ouvraient et une forme apparut dans son champ de vision. Un médecin, des bruits d'appareils autour d'elle, des murs blancs, oui, elle était bien dans un hôpital. Perdu entre la réalité et le passé, Harper vint à se demander si c'était Oliver qui l'avait mené ici. L'avait-il blessé ou sauver ? Qu'est-ce qui s'était passé ? Finalement, elle reconnut les traits du visage de la femme présente dans sa chambre, il s'agissait d'une proche de Clint. Étant incapable de répondre à son sourire, elle écouta tout de même ses paroles avec le plus d'attention qu'elle le pouvait.

-Bonjour. Je ne sais pas qui est Oliver. Ce sont les secours qui vous ont amenée ici. C’est moi qui me suis occupée de vous. L’intervention s’est très bien déroulée, nous avons retiré la balle, et votre épaule sera remise d’ici six à sept semaines. Il vous faudra un peu de rééducation, et seulement après ça, vous pourrez reprendre votre activité.

Trop d'informations, Harper s'était perdu en cours de route, n'ayant retenu que très peu de ses mots. Le fait que les secours l'avaient amenée ici, que la brunette l'avait opérée, qu'il lui faudrait de la rééducation. Au final, il ne lui manquait que le milieu de l'explication, l'intervention bien déroulée, la balle et le temps que son épaule se remettre.

-Clint était avec vous ? Si non, voulez-vous que je l’appelle ?

À l'entente du nom de son partenaire, elle essaya de redresser son torse, mais une douleur venant de l'épaule la rappela à l'ordre. Son regard se tourna vers la localisation du mal. Fermant les yeux quelques secondes. Elle cherchait à savoir si Clint était avec elle, mais dans ses souvenirs, elle ne voyait qu'Oliver.

- Ne l'appelez pas.

Elle avait murmuré ses mots d'un ton plaintif. Harper avait de bons rapports avec son collègue, même de très bon, mais là, elle ne se sentait pas la force de le voir, ni même de voir personne. En tout cas, tant qu'elle n'avait pas retrouvé ses esprits.

-Est-ce que vous voulez me parler de ce qui s’est passé ?

Faisant la grimace, elle regarda à nouveau son médecin. Sa question tourna en boucle dans sa tête. Qu'est-ce qui s'était passé ? Oliver... Non, elle ne parlait pas d'Oliver, elle ne connaissait pas son Oncle, ni même son histoire.

- Je...J'étais...

Il fallait que se souvienne, qu'est-ce qui s'était passé ? Un tir, du sang, une jeune fille apeurée, mais il ne s'agissait pas de sa protégée, non c'était bien trop ancien. Là, c'était une situation similaire, mais récente. Se concentrant, la scène lui revint à l'esprit et elle l'expliqua à son médecin, en faisant des pauses, comme si elle était parcourue par le doute.

- Clint et moi étions de service, on a été prévenu d'un hold-up... Je suis intervenu sans attendre les renforts...la vie de la jeune fille était en péril. Le braqueur semblait s'être résigné à baisser son arme.

Oui, il était en train de baisser son arme. Qu'avait-il bien pu se produire ? Pourquoi avait-il changé d'avis ? Même si elle reprenait pied avec la réalité, l'inspecteur n'arrivait pas à se souvenir du moment ou l'homme lui avait tiré dessus. Et si...

- Il a dû me tirer dessus, il m'a bien tiré dessus ?

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Personne ne peut changer le passé

La patiente reprenait conscience, l’intervention s’était parfaitement déroulée, et tout cela était encourageant. Harper était encore un peu désorientée, ce qui était normal et Eva faisait son maximum pour la rassurer. La policière sembla réagir au nom de Clint, et ne souhaita pas qu’on l’appelle. Ne voulant pas la faire s’agiter inutilement, la chirurgienne fit des signes apaisants avec ses mains.

-OK, Ok, on ne l’appellera pas. Mais il serait mieux de contacter une personne de confiance. Qui voulez-vous voir ?

Eva avait besoin de savoir ce qui s’était passé, comment la partenaire de son « oncle de cœur » avait atterri ici en piteux état. Elle lui demanda donc si elle pouvait le lui raconter. Au départ, Harper sembla rencontrer quelques difficultés. Eva se rapprocha doucement d’elle, affichant un air rassurant.

-Prenez votre temps.

Finalement, les mots sortirent, l’explication semblait plausible, et pourtant, malgré le fait que le malfaiteur paraissait s’être rangé du côté de la raison en rangeant son arme, Harper avait quand même été victime d’une balle.

-Effectivement, j’ai retiré une balle de votre épaule. Se pouvait-il que ce voleur n’ait pas été seul, d’après vous ?

Les affaires de hold-up qui tournaient mal, Eva en avait vu un paquet. Malheureusement, les policiers étaient souvent touchés. Et l’équipe médicale mettait toujours tout en œuvre pour sauver ces héros de la nation. Harper Grayson en faisait aussi partie, et la pauvre jeune femme s’était retrouvée seule face à l’ordure qui lui avait tiré dessus.

-Pourquoi n’avez-vous pas attendu les renforts ? Vous avez mis votre vie en péril…

Eva le savait, pour avoir grandi avec un père flic, que ne pas attendre les renforts risquait à la fois la vie du policier et celle de l’éventuel otage. Sur ce coup-là, Harper avait pris beaucoup de risque, elle avait eu de la chance d’être encore en vie. C’était peut-être sa jeunesse qui l’avait fait agir avec aussi peu de prudence, allez savoir. Le Dr Cortez regardait sa patiente avec beaucoup de douceur et de compassion. Pour l’instant, elle avait de la morphine en perfusion, mais lorsque d’ici quelques jours elle rentrerait chez elle, elle souffrirait beaucoup, et ce malgré les médicaments qu’on lui prescrirait. Il se pouvait même que quelques douleurs persistent encore bien des années après, comme pour ces fractures dont les douleurs se réveillaient lorsqu’il faisait humide.

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Personne ne peut changer le passé

Retrouvant de plus en plus pied avec la réalité, les questions sur les derniers évènements s'imposaient à son esprit. Qu'est-ce qui avait pu se passer ? Lui avait-on réellement tiré dessus ? Vu sa localisation dans une chambre d'hôpital et surtout l'inconfort de son épaule, le doute prenait des formes d'affirmation. Harper ne voulait voir personne, pour simple raison qu'elle n'avait plus de famille, en tout cas de famille officielle, car il restait toujours celle de son père. Étant une enfant illégitime dont son père ne s'était jamais intéressé, cela ne servait à rien de le prévenir et c'était même la dernière personne qu'elle voudrait avoir à son chevet. Mais le voir chuter de son trône du maire de la ville, ça serait une image intéressante. En tout cas, elle annonça à son médecin qu'elle ne voulait appeler personne, Harper se débrouillait depuis des années et cela allait surement rester ainsi durant quelque temps encore.

Alors que la proche de son coéquipier lui demandait ce qui s'était passé, Harper chercha dans ses souvenirs les informations pour lui répondre. Tout semblait être entouré par une brume épaisse, et même pousser sa réflexion n'était pas simple. Petit à petit, elle lui raconta les détails qui lui revenaient en n'étant pas certaine de la véracité de ses propos. Oui, car elle avait vu le braqueur baisser son arme et pourtant, il semblait qu'on lui ait tirée dessus, comment était-ce possible ? Voulait être sûre de bien avoir été victime d'une balle, elle posa directement la question à celle qui l'avait soigné.

-Effectivement, j’ai retiré une balle de votre épaule. Se pouvait-il que ce voleur n’ait pas été seul, d’après vous ?

C'était une bonne suggestion, cherchant à ses souvenirs de la scène, son regard s'était directement dirigé vers la personne qui tenait l'arme et menaçait une jeune moroï. Elle n'avait vu personne d'autre, mais c'était possible qu'un autre se trouve planqué dans un des rayons.

- Possible.

Pour en savoir plus, il faudrait surement contacter Clint, mais ce n'était pas encore le moment. Harper voulait retrouver un esprit clair avant de le revoir. Surtout qu'elle n'avait pas forcément bien agi, décidée à ne pas attendre les renforts.

-Pourquoi n’avez-vous pas attendu les renforts ? Vous avez mis votre vie en péril…

Une question qui reviendrait très souvent les prochains jours, il y aurait forcément une enquête autour de cette histoire, Harper n'allait pas pouvoir l'éviter. Fort heureusement, l'otage s'en était sorti en vie, autrement le gros risque aurait été de perdre sa plaque. Pourquoi avoir agi ainsi ? Finalement, la réponse était immédiate dans son esprit, elle avait fait un vilain transfert avec ce qui était arrivé à sa meilleure amie, malheureusement, elle ne s'en était pas sorti. Prenant une grande aspiration, elle répondit :

- J'ai perdu une personne proche dans un hold-up, je ne voulais pas que ça arrive de nouveau.

Elle ne signifiât pas qu'elle en avait été le témoin et vu sa protégée se vider de son sang sans n'avoir rien pu faire. La police avait attendu et celle qui aurait dû passer sa vie auprès d'elle était morte. Harper n'avait pas voulu que cela arrive de nouveau, jamais elle ne laisserait quelqu'un d'autres mourir dans ces circonstances, même si au final, elle n'y pouvait rien.

- Et je suis dans la police, ce sont les risques du métier de se faire tirer dessus.

Une phrase bateau que surement tous les flics avaient prononcée un jour. Il était vrai que les risques dans ce genre d'emploi étaient plus importants qu'un boulanger, mais Harper l'avait choisi pour sauver des vies, comme celle auprès d'elle avait emprunté la branche de la médecine pour le faire.

- N'auriez pas fait de même ? Mettre tout en oeuvre pour sauver une vie.

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